David Nahmad sits for an interview with Geneva’s Le Temps and reveals that Qatar bought the Monet he sold through Christie’s a few years ago. First, Nahmad explains that he doesn’t see a problem with having the bulk of his massive art collection sitting in storage:
“It’s not sad, it’s as if I had children who lived in Asia that I could visit once a year. The important it is not to see them every day, but to know that they exist. “
Then, discussing the Al-Thani family’s impact on the art market, he expresses some frustration:
D’autres crises suivront, sans pour autant empêcher l’avènement du marché de l’art tel qu’on le connaît aujourd’hui. «Après l’ouverture vers la Russie et la Chine, on parle à présent beaucoup du Qatar. Je suis contre! Vous voudriez, vous, que les plus beaux tableaux finissent là-bas? Il faut garder un équilibre. Si des nations ont le pouvoir financier de tout acheter, elles vont dessécher le reste du monde. On m’a dit qu’au Qatar, ils ont dépensé 9 milliards pour leur collection… Sur cette somme, il y a peut-être 2 milliards de bonnes pièces, mais le reste est très médiocre.»
Quand on est marchant d’art et collectionneur, il faut faire parfois des sacrifices. «J’ai même vendu et racheté cinq fois un tableau de Fernand Léger. Un record! Mais il y a une œuvre que je regrette, c’est un Monet –Le Pont du chemin de fer à Argenteuil –, qui marque le passage entre le classicisme et le modernisme, un document historique. On l’a mis en vente et c’est le Qatar qui l’a acheté. J’étais très triste lorsque je l’ai appris.»
Davide Nahmad, the set of a lifetime (LeTemps)